Applications pratiques de la SEA

Détermination numérique des CLF

Une première approche numérique basée sur le principe de la méthode PIM peut être utilisée. Cette approche vise alors à reproduire les expériences nécessaires en SEA inverse avec des méthodes numériques telles que les éléments finis. Dans ce cas, chaque sous-système est successivement excité par N efforts ponctuels décorrélés et l'énergie de chaque sous-système est calculée. Un système d'équations similaire à celui présenté en (2.9) est alors construit et inversé pour déterminer les facteurs de perte.

Une seconde approche est basée sur les équations (4.9) et (4.20) présentées dans « La formulation de base du modèle SEA ». A l'aide de ces équations, seules les fréquences propres et déformées propres des sous-systèmes découplés sont nécessaires pour déterminer les CLF. Dans le cas de deux sous-systèmes, un des sous-systèmes doit être bloqué à l'interface (celui qui est le plus souple des deux) et exprimé en contraintes alors que l'autre sous-système doit être libre à l'interface et exprimé en déplacements. Ainsi, en application l'équation (4.20), on obtient les CLF dit « modaux » (car ils expriment le couplage entre deux modes des sous-systèmes) sans application d'effort ni inversion de matrice. A l'aide de l'équation (4.9) on obtient finalement les CLF pour la SEA. Cette méthode a l'avantage de ne pas être soumise aux problèmes d'inversion de matrice mal conditionné comme c'est le cas pour la SEA inverse.

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